Notre roadtrip en camping-car de 7000 km en Turquie

Découvrez notre itinéraire en camping-car d’Edirne aux plaines d’Anatolie, en passant par les côtes de la mer noire, Istanbul.

On n’oublie pas bien sûr, les conseils et informations pratiques… Suivez le guide ! 😉

Dans cet article : 

Visiter la Turquie en camping-car 

Nous avions découvert la Turquie lors de notre grand tour d’Europe en camping-car. Une excursion pourtant brève dans la région de Thrace et Marmara, sur la route des vins turcs. Nous avions adoré l’accueil, la simplicité des relations et l’esprit chaleureux des habitants.

On était donc restés sur la frustration de ne pas pouvoir découvrir davantage de ce pays aux multiples facettes et nous nous étions donc promis de revenir pour visiter le pays plus en détail à travers un road trip de plusieurs mois.  C’est désormais chose faite ! (Et c’était génial ! ).

Quelle est la meilleure période pour visiter la Turquie en camping-car, fourgon ou van aménagé ?

Visiter la Turquie en camping-car est idéal, car cela nous a permis d’aller explorer facilement des régions plus reculées qu’à l’ouest du pays où se trouvent bien sûr les sites et villes incontournables de Turquie. À nos yeux, la saison idéale  est le printemps, d’avril à juin et l’automne (de septembre à mi-novembre).

En plein été, il fait souvent très chaud, hormis dans les zones montagneuses qui peuvent être alors agréables.

À partir de décembre, les températures restent positives à l’ouest et au sud, mais le temps est moins ensoleillé. Il pleut également beaucoup dès le mois de novembre au bord de la mer noire et à l’est, la neige et le froid s’invitent dans les zones montagneuses.

Louer un camping-car en Turquie

On trouve objectivement plus facile de posséder son propre véhicule pour voyager longtemps en Turquie. Mais si ce n’est pas votre cas vous pourrez louer une voiture ou un 4X4 auprès d’une agence dans une grande ville,  ou regarder sur les sites de location entre particuliers tels que Yescapa pour trouver un van aménagé ou un camping-car.

 

Louer un véhicule en Turquie

À savoir avant de se rendre en Turquie en camping-car

Avant de vous parler de notre itinéraire, un point rapide sur les facilités et les infrastructures s’impose !

On s’attardera sur les facilités pour véhicules aménagés en fin d’article, mais il y a des choses à savoir impérativement avant de vous rendre en Turquie pour un périple en camping-car ou fourgon ou van aménagé.

Si trouver de l’eau ne pose aucun problème (malgré qu’elle ne soit pas toujours potable), les aires de services sont quasi absentes !

Les campings sont en revanche présents sur tout le territoire (entre 8 et 15 euros la nuit), mais leur qualité varie extrêmement…

Repérer les emplacements et services disponibles

On vous conseille de repérer les meilleurs campings avant votre séjour grâce aux applications pour camping-car comme park4night, Campercontact  ou encore Google Map qui incluent des avis de voyageurs, pour avoir des points de chutes qui faciliteront votre voyage itinérant en Turquie.

Le principal problème qui se poseront pour campings-cars et fourgons aménagés, est la vidange de la cassette des toilettes (WC chimiques). À moins d’être équipés comme nous de toilettes-sèches qui vous permettent une autonomie à ce niveau sans faire n’importe quoi… Avertissement : vous risquez d’être très vite bloqués ! 

Itinéraire de 15/20 jours en camping-car en Turquie

Généralement, les Européens connaissent davantage la partie ouest de la Turquie, la plus touristique et tournée vers l’Europe. C’est par celle-ci que l’on commence généralement un road trip en camping-car.

Les grands classiques étant la visite d’Istanbul, ville séculaire à cheval sur le détroit du Bosphore, puis les côtes et péninsules de la mer Égée et de la mer Méditerranée.

Circuit autour d’Izmir et la côte égéenne

On passe ensuite par les villes d’Izmir, Bodrum, les ruines antiques d’Ephèse, le désormais célèbre site de Pammukale (château de coton), puis on poursuit en direction de la fameuse côte turquoise, avec ses plages, ses vieux ports et stations balnéaires, les cités de Marmaris, Fethiyé, et leurs hôtels avec vue sur mer, jusqu’à la cité d’Antalya.

Un tel parcours représente déjà plus de 2000 km, pour au moins 20 jours à notre avis.  De quoi comprendre que la Turquie est un très… (très !) grand pays et qu’un seul voyage ne vous suffira pas pour tout découvrir !

Guides et cartes pour visiter la Turquie

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Guide Turquie (Ouest & Centre)

Ces prix ont été actualisés le 08/10/2024 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
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Guide Turquie 2023/2024 (Routard)

Ces prix ont été actualisés le 08/10/2024 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
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Guide Turquie (Anglais)

Ces prix ont été actualisés le 08/10/2024 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.

Notre road trip de 3 mois dans toute l’Anatolie

Nous devons donc avouer que nous n’avons pas encore fait ces incontournables, préférant nous concentrer sur la Cappadoce, les plaines d’Anatolie, les montagnes de l’est et les côtes de la mer noire.

Nous disposions de 4 mois entre septembre et décembre (entrecoupés d’un mois en Géorgie), nous pensions donc à juste titre qu’il était plus aisé de revenir faire l’ouest de la Turquie en camping-car  lorsqu’on aurait moins de temps devant-nous.

Nous avons donc traversé l’Europe par la route (Bulgarie). 2600 kilomètres séparent déjà la France (Paris) de la ville d’Istanbul.

On passe le pont sur le Bosphore

Arrivés en Turquie aux alentours d’Édirne, nous avons donc traversé le détroit du Bosphore par le pont Yavuz Sultan Selim Bridge, laissant Istanbul pour la fin de notre périple.

La traversée en camping-car nous a coûté 132,50 TRY (environ 7€) que nous avons payés par carte de crédit, mais sachez que certaines portions d’autoroutes ne se payent qu’avec le système de vignette HGS dont une dés l’entrée du pays sur la section O-7..

On fait le point sur les formalités sur la route en fin d’article, mais sachez qu’il est plus pratique d’enregistrer son véhicule dès la frontière.

Safranboulou, une magnifique étape de notre périple turc

Après une pause de quelques jours à Forest Lake camping à 200 km d’Istanbul, nous avons mis le cap sur Safranboulou, capitale du Safran et cité marchande de première importance.

Après coup, il aurait été plus logique de mettre directement le cap sur la Cappadoce et de garder Safranboulou pour notre retour le long de la mer noire.

Au moins, cela nous aura permis de profiter de la ville sous le soleil, car dès le mois de novembre, le nord du pays est assez pluvieux.

En route pour la Cappadoce, nous avons fait étape à Tuz Golü, deuxième plus grande surface d’eau en Turquie, qui possède une salinité très élevée et fournit le sel de 70% du pays !

L’été, des couches de sel d’une épaisseur jusqu’à 30 cm se forment, laissant paraître des îlots blanc en surface qui changent de couleurs avec la lumière.

7 jours en Cappadoce

Au terme de 800 kilomètres parcourus depuis Istanbul, nos sommes arrivés dans le centre du pays, en Cappadoce, une région que vous avez forcément vue en photo quelque part tellement elle nourrit notre imaginaire. 

 

Nous avons passé sept jours à explorer la Cappadoce en camping-car.

Nous avons marché parmi ces paysages lunaires sculptés par l’érosion, exploré les vallées et paysages troglodytiques ainsi que les cités souterraines, Kaymaklı et de Derinkuyu. 

À savoir ! Le tourisme et les hébergements se concentrent à Gorëme, Là où se trouve le musée plein air,  site monastique avec des églises troglodytes renfermant des peintures bizantines, des plus célèbres.

C’est aussi du centre du Parc national de Göreme que l’on observe les fameuses Montgolfières s’élever au matin.

On peut dormir tout près des pistes de départ des Montgolfières et être en première loge pour admirer leur départ tôt le matin ou prendre un vol si le coeur vous en dit.

Réserver un vol en Montgolfière

 

L’avantage d’être en véhicule aménagé, c’est qu’on peut s’éloigner de cette frénésie touristique pour explorer facilement le reste du parc et les alentours. Vous retrouverez d’ailleurs bientôt notre circuit complet en Cappadoce.

Nous sommes par exemple partis plus au sud de la Cappadoce, découvrir le Parc national d’Aladaglar, les “Alpes de Turquie” qui attirent de nombreux randonneurs, amateurs de treks sur plusieurs jours. 

La faune et la flore y sont incroyables, en revanche, les randos très difficiles. Il faut donc être expérimentés pour s’y rendre.

Voyage au Sud-Est de la Turquie en camping-car

Méconnue, mystérieuse et davantage tournée vers le Moyen-orient que la Turquie de l’Ouest, la partie du sud-est de la Turquie provoque un réel dépaysement.

Les plaines du sud-est de l’Anatolie, non loin de la frontière syrienne, appartiennent aux terres ancestrales de Mésopotamie, berceau des civilisations.

Lorsque nous y rendons après la Cappadoce, on sent que l’on entre dans une autre partie de la Turquie. L’est de la Turquie est couramment plus modeste que l’ouest et les côtes de la mer noire.

C’est aussi une partie du pays, où les différences culturelles sont visibles, l’est étant beaucoup peuplé de personnes d’origine kurdes, comme dans les villes de Gaziantep, Sanliurfa ou Diyarbakir.

Nemrut Dağı et les plaines du Tigre et de l’Euphrate 

La région n’abrite pas que des plaines arides baignées par les fleuves du Tigre et de l’Euprate. La région est également gardé par la chaîne du Taurus.

L’un des sites-phares à visiter au lever ou au coucher du soleil est le Mont Nemrut (Nemrut Dağı) qui culmine à plus de 2300 mètres d’altitude.

À son sommet, se trouve le tombeau d’Antioche 1er, roi de Commagène, un royaume remontant au 1er siècle avant JC.

Il est enterré sous un monticule de pierres formant une pyramide, au pied de laquelle se trouvent des sculptures représentant Antioche 1er aux côtés des divinités grecques. Ces dernières ont perdu leur tête à la suite d’un ancien séisme.

Nous avons fait étape à 10 km de là, dans un petit camping tenu par une famille à Damlaclik, vraiment charmant et très propre. Il manquait simplement, comme souvent en Turquie, de quoi vider les eaux grises et faire la vidange des toilettes, pour ceux qui possèdent des cassettes à WC chimique.

Autres trésors qui témoignent des civilisations millénaires,  le vieux Kâhta (forteresse) et la cité d’Arsemia, nouveau vestige de ce royaume de Commagène.

Sur place on retrouve des roches gravées d’écritures hellénistiques. Certaines sont quasi intactes ! Un tunnel souterrain qui s’enfonce à plus 50 mètres de profondeur aurait été creusé pour relier les cités.

Mardin, notre coup de coeur

L’un des temps-forts de notre voyage en camping-car au sud-est de la Turquie fut sans conteste la visite de Mardin, cité millénaire au carrefour des différentes civilisations qui surplombe les plaines de Mésopotamie.

Nous nous sommes garés sur un parking longue durée sous la cité faisant office de camping pour les voyageurs de passage, le temps de nous promener parmi les ruelles ocre de la cité fortifiée, le bazar à ciel ouvert, les églises, les mosquées, le musée ou la Kasimiye Madrassa.

Nous avons ensuite poussé en direction du monastère de Deyrulzafaran, un monastère assyrien situé à 4 km de Mardin et construit au 5ème siècle après J.-C puis jusqu’aux ruines antiques de Dara (attention toutefois, le site de France Diplomatie indique cette partie comme une zone rouge en raison de la proximité directe avec la frontière syrienne).

Cap sur l’Est anatolien, au bout du monde

Puis, nous sommes remontés en direction du lac de Van, en faisant un stop à Hasankief.

Depuis la mise en service d’un grand barrage hydroélectrique en février 2020, l’ancienne ville d’Hasankeyf, a été engloutie par les eaux du Tigre, comme une trentaine d’autres hameaux de la vallée.

Quant au plateau de Tatvan (1690 mètres) c’est une région volcanique, qui domine le lac, où il fait souvent bien plus frais que dans le reste de la Turquie (même en été).

Les environs sont notamment célèbres pour le cratère de Nemrut et les bords du Lac de Van, qu’on peut contourner par la rive nord ou sud.

Le lac abrite plusieurs vestiges d’Eglise arménienne, dont la mieux conservée se situe sur L’île Akdamar. À Van, on peut aussi visiter la forteresse de Van. Van est notamment célèbre pour ses petits-déjeuners traditionnels turcs : Le kahvalti,

Attention, les campings et endroits où stationner en approchant de Van ne sont pas super bien dotés en services et sont rarement à la hauteur des prix pratiqués. Mais il y a des endroits faiblement urbanisés, d’autres plus sauvages où vous serez tranquilles pour bivouaquer.

Le long de la frontière iranienne

Nous nous sommes ensuite rendus dans l’extrême est de la Turquie, près de la frontière Iranienne avec encore une fois de nouveaux coup de cœur, comme l’incroyable palais İshak Paşa (XVIIIe siècle) à 2 000 m d’altitude sur la commune de Doğubayazıt.

Ce palais ottoman faisait office de Caravansérail (place des marchands sur les routes de la soie).

Autour du palais, on trouve des sites antiques des civilisations ouratréennes tout aussi saisissant.

 

On peut aussi avoir la vue sur le Mont Ararat (En grimpant sur les hauteurs et s’il n’a pas la tête dans les nuages).

Le Mont Araratle est le mont sacré des Arméniens (les Turcs l’appellent plutôt Agri Dagui). Selon la légende, c’est aussi ici que ce serait échouer l’arche de Noé lors du déluge…

Visite d’Ani, le long de la frontière Arménienne

Nous sommes remontés au nord le long de la frontière avec l’Arménie. Ici,  les paysages laissent place à d’immenses étendues vierges. De grandes steppes, ponctuées ici et là de tout petits et modestes villages.

Enfin à quelques kilomètres, nous nous sommes rendus sur les traces de l’ancienne cité arménienne d’Ani, très réputée jusqu’au 12e siècle.

Située à la frontière arméno-turque, cette cité fut la capitale médiévale du royaume arménien jusqu’au 12e siècle.

Elle fut au cours du temps une cité marchande très riches et prospère, mais le changement d’itinéraire des routes de la soie sonna le glas de cette cité “aux milles églises”, qui après un lent déclin, fut détruite par les Mongoles au 13e siècle, et sombra dans l’oublie.

Les fouilles récentes ont révélé d’innombrables trésors patrimoniaux et le site est désormais classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Frontières fermées entre la Turquie et l’Arménie

À savoir :  toutes les frontières entre l’Arménie et la Turquie sont actuellement fermées. Il était un temps question de rouvrir celle d’Ani, mais les discussions sont toujours gelées.

En cause, la rupture de longue date des relations diplomatiques entre la Turquie et l’Arménie. Le passé tumultueux entre les deux pays et la non reconnaissance du génocide arménien par la Turquie en est la cause principale.

Nous sommes donc remontés au nord, avec un bref passage près du lac de Çıldır, puis redescendus du côté de mer noire par Artvin. Les alentours rappellent les paysages du Caucase (c’est d’ailleurs là que nous avons fait notre crochet par la Géorgie).

Les monts Kaçkar et les prairies d’altitude valent la peine de s’attarder dans la région pour les amateurs de treks, mais nous n’avons pas eu l’occasion d’explorer en détail cette partie à cause de la météo (l’automne et le froid s’installant vite à une telle altitude, les coins sont véritablement accessibles jusqu’en septembre).

On a pu toutefois visiter des sites accessibles depuis Danzi Camping aux alentours de Rize. On trouve notamment des ponts ottomans et des forteresses médiévales au sein de forêts foisonnantes, paysages auxquels on ne s’attend pas du tout en Turquie !

Circuit de 3 semaines sur les côtes de la mer noire

Après un mois en Géorgie en camping-car, nous avons pris la direction du retour par les côtes de la mer noire en Turquie. Beaucoup vous diront que ce n’est pas la partie la plus saisissante de la Turquie.

En effet, si l’on compare avec les côtes égéennes et méditerranéennes, disons que les bords de la mer noire sont probablement moins taillées pour des vacances de type balnéaires (même s’il y de grandes plages).

Entre, les grandes villes urbanisées et industrialisées telles que Trabzon et Samsun, on trouve quand même de belles pépites quand on parvient à se soustraire de la route principale.

Entre Hopa et Trabzon, nous avons surtout longé le littoral, profitant d’une vue directe sur la mer noire avant de s’engager dans la vallée d’Ardesen pour une visite de Monastère de Sumuela.

Ce incroyable site monastique grec orthodoxe accroché à la montagne dans la région de Trabzon, daterait du IVe.

Ensuite nous avons fait des saut de puce de petit ports de pêches artisanaux en réserves naturelles que l’on trouve dés qu’on s’écarte des grosses agglomérations, à l’image de la réserve ornithologique de Kızılirmak.

La plus belle partie des côtes de la mer noire se situe  entre les cités de Sinop et Amasra, avec une route tortueuse reliant les criques sauvages, à de tout petits tout petits ports de pêche artisanaux.

Enfin, nous avons conclu notre séjour en Turquie en passant trois jours à Istanbul, grâce à un grand parkings pour véhicules itinérant situé aux portes de la vieille-ville.

Quel budget pour la Turquie en camping-car ?

Au final, trois mois de roadtrip en Turquie nous a coûté 2400 euros. On pense qu’il faut compter entre 700 et 900 euros par mois.

  • Principal poste de dépense du voyage, le carburant se situe entre 1,10 et 1,20 € le litre.
  • Le prix des campings oscille entre 150 et 300 livres turques par nuit (entre 8 et 15 euros).
  • Vous pouvez manger au restaurant pour 10 euros par personne (voire 5 euros dans des endroits pas du tout touristiques), exception pour Istanbul où les prix souvent plus élevés.
  • Vous pourrez des fonds de courses en petit supermarché pour 20 euros, mais les légumes et produits en bord de route et sur les marchés sont encore plus intéressants.
  • L’entrée sur les petits sites touristiques vaut entre 1 et 3 euros, à l’exception de ceux qui attirent beaucoup de touristes, tels qu’en Cappadoce, où on se situe plus autour des 10 euros.

Comment se rendre en Turquie en Camping car ou fourgon

On peut se rendre en voiture jusqu’en Turquie en traversant l’Europe jusqu’à la Bulgarie.  Les villes de Paris et Istanbul sont distantes de 2800 kilomètres.

Ferry entre la Grèce et la Turquie

Avec un véhicule, il existe une liaison entre Thessalonique et Izmir en cours de déploiement avec la compagnie grecque Levante Ferries. Il permet de rejoindre les deux villes en 14 heures.

Il existe des liaisons de Fret avec les ports italiens et français. Voir directement avec les compagnies si la possibilité d’embarquer des véhicules touristiques. 

Quelle formalité et visa touristique pour visiter la Turquie ?

Il n’y a pas besoin de Visa spécifique pour visiter la Turquie du moment que votre séjour ne dépasse pas 3 mois (et que cela fait plus d’un an que votre véhicule est sorti du territoire). Pour entrer en Turquie, il vous faudra un passeport à jour. Niveau assurance, la carte verte inclue la Turquie.

FAQ : Notre voyage en Turquie en camping-car

Tout savoir sur les routes, autoroutes en Turquie

Le réseau de routes secondaires est la plupart temps impeccables sauf en sortant vraiment des axes où vous allez encore trouver de petites routes non revêtues.

Faut-il emprunter les autoroutes turques ?

Emprunter les autoroutes turques n’est pas une obligation. Les autoroutes en Turquie sont pratiques si vous devez faire un long périple en Turquie, et que des portions s’imposent à vous, pour atteindre certains lieux. En effet, les distances sont parfois considérables et il faut avouer que le tarif est plus qu’abordable.

Comment fonctionne la vignette HGS pour les véhicules étrangers ?

Pour avoir accès aux autoroutes en Turquie, il faut s’enregistrer pour le système de péage autoroutier HGS (Hızlı Geçiş Sistem). Il s’agit d’un autocollant à puce électronique à placer derrière le pare-brise.

On peut le faire dès la frontière (c’est le plus simple), sur les aires d’autoroute auprès des stations-services (en théorie…) ou dans n’importe quel bureau de poste du pays (PTT). Un opérateur vous aidera à charger votre vignette en fonction de votre parcours, mais sachez que l’équivalent d’une quinzaine d’euros devrait vous suffire.

Si vous utilisez les autoroutes sans le système et que vous n’avez pas moyen de payer autrement qu’avec la vignette (ce qui peut arriver), vous devrez régulariser votre situation dans les 9 jours auprès d’un bureau de poste PTT.

Si vous ne le faites pas, on vous réclamera sans doute une amande à la frontière. L’amande est apparemment de 11 fois le prix du péage.

Est-ce facile de trouver des stations-service en Turquie ?

Les stations-service sont plus espacées qu’en Europe, mais présente à travers le pays. Pensez juste à faire le plein de votre camping-car ou de fourgon dès que vous voyez une station-service dans les endroits faiblement urbanisés.

La plupart du temps, celles-ci proposent aussi du GPL. Il s’agit du même embout que le GPL français.

Stationnement en camping-car en Turquie

Les applications comme Park4night/ Campercontact, sont plutôt bien renseignés en Turquie et les lieux où trouver un emplacement ne manquent pas.

Le bivouac en Turquie est-il légal  ?

Pour ce qui est du bivouac « sauvage », il est largement toléré en Turquie, excepté dans des parcs nationaux où ce sera alors indiqué. Évitez toutefois de vous étaler, mais si la police vient à votre rencontre, c’est plus pour s’assurer que tout va bien que pour vous déloger.

Trouver de bons campings en Turquie

Les campings en Turquie sont présents sur tout le territoire (entre 8 et 15 euros la nuit), mais leur qualité varie extrêmement. D’autres part, beaucoup de campings (notamment à l’ouest) s’alignent sur des prix européens, réclamant parfois jusqu’à 25 euros par nuit, en offrant des prestations moyennes, notamment vis-à-vis de l’hygiène et des services pour camping-car à disposition.

Notre conseil est donc de repérer des campings de qualité à l’avance.

Le problème des eaux noires (WC à Cassette chimiques) en Turquie

Comme dit précédemment, les aires de services qui servent à la vidange des eaux grises comme des eaux noires sont quasi inexistantes en Turquie.

Quant aux campings, ils proposent des emplacements, des sanitaires (douche et toilettes), une machine à laver (en supplément) et de quoi vider les eaux grises pour les caravanes.

Mais il y a très rarement un endroit quoi vider la cassette des toilettes chimiques des camping-cars !

Comment faire avec les eaux grises et noire des camping-car en Turquie ?

Pour faire la vidange des toilettes de votre camping-car en Turquie, il vous faut trouver une solution alternative tel que les toilettes-sèches. Dans le cas contraire, il est préférable de condamner l’utilisation de la cassette des toilettes.

Comment vider les eaux grises en Turquie

Les camping ont généralement de quoi vidanger les eaux-grises, n’utilisez que des produits naturels, le moins nocif possible pour l’environnement.

Exemples :

  • Pour le nettoyage du vinaigre blanc, du bicarbonate
  • Pour la vaisselle du liquide vaisselle très dilué
  • Pour votre douche (savon écologique, pierre d’argile)

Récupérez-les dans la mesure du possible dans un bidon, pour que ces eaux empruntent un circuit de traitement et ne s’infiltrent pas directement dans les sols.

Les points d’eau en Turquie

Trouver de l’eau en Turquie pour remplir son réservoir ne pose aucun problème. Il y a des points d’eau partout ! Aux stations-services, comme au milieu de nulle part. Le seul problème c’est que l’eau n’est pas toujours potable.

Il faut donc se méfier. La tourista touche pas mal de voyageurs en Turquie et se transmet par la consommation d’eau ou d’aliment contaminé. Attention, donc à certains endroits aux crudités.

On l’a appris à nos dépens… Si ce voyage était à refaire, on prévoirait une bonne cure de probiotiques, histoire de renforcer le système immunitaire avant le départ.

Est-il dangereux d’aller en Turquie en camping-car ?

La Turquie est un pays parfaitement sûr et sécurisé ! Les faits de délinquance sont rares, la population est très attentive aux bien-être des étrangers, les parkings sont généralement gardés et surveillés par des caméras, donc il n’y a que peu de risques pour votre camping-car.

Si vous sortez des sentiers battus, vous rencontrerez peut-être des gamins un peu insistant, qui vous demanderons de l’argent (vécu de voyageurs). Nous n’avons pas eu à faire face à ce genre de situation.

Comme partout, vous pouvez être sollicité par des personnes mal attentionnées. Fiez vous à votre instinct et si vous ne sentez pas une situation, passer votre chemin. (Mais ne soyez pas paranoïaques, les invitations et présent sont tout ce qui a de plus accueillant et sincère en Turquie).

Les chiens errants

Il y a encore beaucoup de chiens errants en Turquie.  Ceux-ci sont la plupart du temps vaccinés, stérilisés et bénéficient de l’attention des habitants qui les nourrissent. Ils ont donc rarement une attitude agressive et cherchent avant tout la compagnie (et ça fait souvent mal au coeur) en venant garder votre camping-car (si si !).

Toutefois, dans certaines parties isolées, en groupe, les chiens peuvent avoir des réflexes de meutes (et cela peut être impressionnant). Si vous sortez vous balader ayez au moins quelques choses à manger pour détourner leur attention (méthode douce). S’ils deviennent oppressants ou agressifs, restez calme, ne fuyez pas en courant, un grand bâton, pour montrer qui est le chef, est apparemment efficace.

Une dernière chose à propos des chiens, restez toujours à l’écart des chiens de bergers, qui sont là pour défendre les troupeaux.



5 réponses sur “Notre roadtrip en camping-car de 7000 km en Turquie”

Bonjour. Superbe périple. Merci pour toutes ces infos. Nous partons en autonomie 4×4 fin juillet pour 1 mois, sortir des sentiers battus est notre façon de faire. Nous sommes attirés par l’Est qui a l’air plus sauvage mais nous ne manquerons pas de visiter les sites incontournables bien sûr.
Nous ferons tout pour faire un résumé aussi complet que le vôtre à notre retour. À bientôt

Bonjour,
Nous préparons un road trip de 2 mois en Turquie mais je vais devoir télétravailler (comme vous), comment avez vous fait pour avoir de la connexion sur votre PC ? Ça ne semble pas évident car apparemment le reseau turc bloque le partage de connexion.
Merci de votre retour les peripotes

Bonjour Jérémie, tu trouveras tes réponses dans cet article sur les solutions pour avoir internet en voyage ou dans celui-ci où nous avons testé en Turquie les ESim Holafly mais ces dernières ne permettent pas le partage de connexion, tu peux juste avoir internet sur ton mobile. Pendant notre voyage en 2023, nous n’avons pas eu de problème de blocage de partage de connexion en tout cas. Bons préparatifs. Tu trouveras également une playlist de vidéos sur notre voyage en Turquie qui pourra te donner des idées de découvertes 😉 Bons préparatifs.

Salut Pauline et Simon ! D’abord merci et bravo pour tout le contenu et l’état d’esprit que vous transmettez ! Une petite question vis-à-vis du visa : nous passerons comme vous plusieurs mois en Turquie de fin août à décembre (voire plus), en intercalant peut-être la Géorgie au milieu. Je pensais que le passage en Géorgie nous permettrait aussi de remettre à zéro le visa turc de 3 mois, mais je vois sur le site de l’ambassade que c’est 90 jours max sur une période de 180 jours… on sera sans doute obligés de demander une extension de visa du coup. Par contre, où avez-vous vu que le véhicule doit être sorti depuis un an du territoire ? Je trouve peu de sources et elles sont contradictoires… ^^’ Merci beaucoup d’avance et bonne continuation, Claire

Merci pour toutes ce infos utiles et votre partage.

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