Tour d’Europe en camping-car : notre itinéraire par pays ! (35 000 km)
En janvier 2016, nous partions pour un Tour d’Europe en camping-car. Ce périple de plus d’un an à travers le “Vieux Continent”, nous a conduit dans des pays où il est plus ou moins facile de voyager en van, en fourgon ou en camping-car.
Entre découvertes, rencontres, moments de bonheur et de galères, nous vous livrons notre itinéraire européen.
Quels pays visiter en Europe en voyage ?

Notre Tour d’Europe en camping-car de janvier 2016 à mars 2017.
Départ de Franche-Comté : c’est parti pour 14 mois !
Nous sommes partis le 9 janvier de Franche-Comté. Nous avons quitté amis, familles, partenaires – un joyeux comité de départ (voir la vidéo) -et nous avons débuté cette aventure en traversant rapidement la France pour gagner l’Espagne par le Pays basque.
Nos indispensables pendant notre Tour d'Europe !
1. L’Espagne : l’hiver au soleil (janvier)
Une belle entrée en matière, ne serait-ce que pour le climat assez généreux et la diversité de culture. Entre le Pays de Basque, la Galice pourtant toute proche, puis l ‘Andalousie (après un détour par le Portugal), nous sommes retrouvés immergés dans des cultures locales très distinctes.

Une diversité de cultures
L’Espagne a cela de commun avec la France que chaque région dispose d’un identité très forte, et qu’un an complet ne suffirait pas pour en connaître toutes les subtilités !
2. Portugal : Haut-Douro et Alentejo (février)
Au retour du Cap Finstere, en Galice, nous avons choisi, de pendre la direction du Portugal. Mais pas la côte ! Nous avons opté pour l’intérieur des Terre : le centre et la vallée du Haut-Douro ainsi que l’Alentejo avec de très belles surprises. Les routes sinueuses révèlent des paysages typiques et traditionnels de la vallée du Douro, là où l’on cultive le fameux vin de Porto.

Le paradis des camping-caristes ?
On retrouve de magnifiques cités fortifiées telles que Guimaraes, Luso, Tomar, Mosvoa, Marvao, Coimbra, Elvas et Evora. À voir le nombre de belles infrastructures à disposition, c’est aussi un pays très accueillant à l’égard des camping-caristes et autres vanlifers, mais récemment les restrictions en matière de bivouacs se sont durcies.
Traversée rapide de la France et de l’Italie
En remontant d’Andalousie, nous sommes passé par la côte-est espagnole sans vraiment nous attarder, puis nous avons rejoint le sud de la France et traversé l’Italie.

Objectif : la découverte des pays les plus lointains d’Europe
On s’est donné pour objectif de partir à la découverte des pays les moins accessibles d’Europe pendant cette année. Alors l’Italie qui est tout près de chez nous, ce sera pour plus tard ! Nous avons mis directement le cap sur la Slovénie.
3. Slovénie, la petite Suisse des Balkans (mars)
La Slovénie nous a surpris par l’incroyable variété de ces paysages. Nous y somme arrivé au début du mois de mars. En 10 jours, nous sommes passés de la mer à la montagne, aux grottes, puis aux plaines agricoles et viticoles dans le sud est du pays. C’est un pays magnifique !
Hiver : Les aires de services slovène en hors-gel
Le problème, c’est que nous arrivons tôt dans la saison. Cela rime notamment avec des campings fermés ou des aires de services, déjà peu développés à travers le pays, avec l’eau en mode « hors gel ».
Laver son linge en voyage
De même, il nous a été difficile de laver notre linge, les laveries publiques étant tout simplement inexistantes à travers le pays contrairement à l’Espagne ! C’est Ljubljana (lire notre article dans la capitale verte) pour les services, et une auberge de jeunesse pour le linge qui nous auront sauvé la mise !
4. Serbie, au coeur des Balkans – Mars-Avril
Après un bref passage en Croatie, qu’on ne conseille pas vraiment au camping-caristes, fourgonistes et autres Vanlifers (tolérance zéro à l’égard du stationnement), nous sommes entrés en Serbie fin mars.

La Voïvodine, “Grenier à grain” de Serbie
La traversée de la Voïvodine garantie un dépaysement total. “Grenier à grain du pays” c’est aussi la partie la plus modeste. Nous sommes passés par Belgrade et avons poursuivi à l’ouest pour rejoindre la Bosnie. Le camping-car a beaucoup intrigué voire amusé les gens que nous avons croisés.

Le vrai voyage débute ici
Et si il n’y a quasiment aucune facilité à travers le pays pour la Vanlife, hormis quelques campings dans la région de Mokra Gora, ils sont encore fermés à cette période. Ici a débuté le véritable voyage avec ses surprises, ses galères, et l’accueil légendaire des Balkans. Ah oui, au fait : pensez à apprendre quelques bases d’alphabet cyrillique !
Attention chiens errants
En Serbie, c’est l’un des premiers pays où vous rencontrerez des chiens errants sur votre route. Vous en verrez aussi en Grèce, en Bosnie, en Bulgarie, en Moldavie. Ils ont souvent un comportement de meute ont tendance à vous suivre partout, ce qui peut être peu rassurant ou enquiquinant. Mais le plus dangereux c’est de les voir prêt à se jeter sous les roues de votre véhicules .Prenez garde ! Vous verrez d’ailleurs qu’il n’est pas rare de voir certains de ces animaux écrasés sur votre route. Autant prévenir les âmes sensibles !
5. Bosnie, perle des Balkans – Avril
Au début du mois d’avril, nous avons gagné la Bosnie. C’est une plongée dans l’histoire dans un pays qui porte à la fois l’héritage de l’ex-yougoslavie mais aussi les stigmates des conflits interethniques de 1992 et 1995. Mais il faut à tout prix éviter de parler de la Bosnie par le spectre de la guerre.

Un sens de l’accueil incomparable
On ne vous le cachera pas : elle occupe encore les esprits, mais les gens vont de l’avant. C’est un pays formidable et avec une chaleur humaine hors du commun. On n’a vraiment eu un énorme coup de coeur pour ce pays.

Et s’il n’y a pas de facilité pour les véhicules itinérants tous les kilomètres, on a quand même trouvé de quoi se débrouiller, notamment des campings très abordables, et des habitants toujours prêts à vous rendre service.
6. En passant par le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine
Après Mostar, situé à quelque kilomètres de la frontière Croate et une étape à Dubrovnik en Croatie, direction le Monténégro. Le temps d’admirer ses merveilles parmi Les bouches de Kotor et le lac Skadar. Nous ne nous éterniserons malheureusement pas.

Nous avions sous-estimé le temps des trajets
Nous approchons déjà fin de la fin du mois d’avril. Si nous étions préoccupé par le temps, c’est parce que nos visas pour la Biélorussie et la Russie débutaient respectivement le 15 juin et le 1er juillet. Il nous restait un peu plus d’un mois pour découvrir, conformément à nos ambitions, la Grèce, la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et l’Ukraine. Mission impossible !

La suite du voyage dicté par la météo
La météo maussade nous a aidé à prendre des décisions. Nous avons donc traversé l’Albanie, puis la Macédoine afin de gagner le Nord de la Grèce.
Faut-il céder au bakchich ?
Longue-attente, fouille insistante du véhicule, rétention des passeports ou de votre carte grise… si vous sortez des sentiers battus, il n’est pas impossible que lors des passages de frontières, on vous fasse comprendre par moyen détourné au non, que si vous voulez faire accélérer la procédure, il faille donner un petit billet ! Et dans ces cas-là on se sait jamais trop comment se comporter !
Le “Backshish” s’apparente à de la corruption, c’est illégal en Europe. Il est important de ne surtout pas y céder. De plus, vous ne pouvez jamais clairement identifier quel jeu joue votre interlocuteur. En pratique, on ne vos cache pas que dans certains pays de l’Est, la corruption est systémique.
Pendant notre Tour d’Europe, nous avons été confronté trois fois à ce type de comportement. Dans la plupart des cas, il s’agit de faire l’idiot. Du moment où vous n’avez rien à vous reprocher il faut d’être patient (parfois très). Il nous est arrivés une fois de laisser ce qu’il restait comme monnaie dans nos poches parce que la situation devenait clairement peu rassurante ! L’ équivalent de quelques centimes d’euros qui n’ont pas convaincu le garde-frontière. Mais il s’est fatigué avant nous !
7. La Grèce continentale – (avril)
Après avoir revu nos plans, nous nous sommes concentré sur le Nord de la Grèce, dans la splendide région des Météores. Tombés en pleine semaine de la Pâque orthodoxe, tout était au ralenti, (la semaine de Pâques est quasi fériée en Grèce).

Nous ne nous éterniserons pas, éprouvés par notre voyage. Ce qu’il faut comprendre avec le recul, c’est que nous venions tout juste de sortir de pays où l’hospitalité ne se monnaie pas, où il vous arrive même d’être gêné par autant de générosité.
Voyageur ou touristes ?
Ici, de voyageurs, nous repassions au statut de touristes et on peut vous assurer que cela fait nettement la différence. La transition vers un tourisme vache à lait, fut assez brutale. Nous allions retrouver ce goût du pure voyage en traversant l’ouest de la Turquie, dans la région de Thrace et Marmara.
8. Turquie, sur la route des vins de Thrace – (Mai)
Dès lors, le voyage laisserait vraiment place à la débrouille ! Nous avons emprunté un itinéraire hors des sentiers battus, en suivant la route des vins de Thrace. Ici, le GPS et les cartes n’étaient que de modestes appuis.
Mais s’il y bien un endroit où on peut se le permettre de s’égarer c’est bien par ici ! Fidèle à sa réputation, la Turquie des campagnes nous a laissé en l’espace de quelques jours seulement, des souvenirs et des rencontres mémorables.
9. Bulgarie – (Mai)
Il va être très difficile de donner en quelques lignes notre sentiment sur la Bulgarie. Ce qui est certain, c’est que le pays possède d’incroyables richesses naturelles et un vrai patrimoine (église, monastères, sites naturelles, villages typiques et des vestiges des anciennes civilisations de Thrace).

Mais dans ce pays qui fait paradoxalement partie de l’Union européenne depuis 2007, nous avons eu très nettement l’impression d’un développement poussif engendrant de très grosses inégalités. La notion de tourisme y est, de plus, particulièrement « agressive » (en ville).
Fatigue accumulée
Entre le mauvais états des routes à certains endroits, les passages de frontières et les dépaysement réguliers, le manque de facilités pour le camping-car, on cumulait de la fatigue sans même s’en rendre compte.

Camping pour se poser
Nous avons fini par trouver un petit coin de paradis au alentours de Veliko Tarnovo : un super camping tenu par des anglais expatriés, où locaux et voyageurs se côtoient. Cette pause fut la bienvenue pour faire les services du camping-car que nous n’avions pas fait depuis un moment et laver notre linge.
10. Roumanie : voyage dans les Carpates (mai)
Après une bonne semaine en Bulgarie, nous avons pris la direction de la Roumanie. Le plus latin des pays de l’est ! Les Roumains aiment beaucoup la France, ils sont d’ailleurs assez nombreux à parler français et sont très bienveillant. Ils s’en sentent proches, du fait de leur langue latine.

Brasov, Sibiu, la Transylvanie
En Roumanie, nous avons fait des sauts de puce. Des villes comme Brasov et Sibiu, en Transylvanie nous ont agréablement surpris, Bucharest, la capitale aussi. Le pays connaît de rapides évolutions et nous souhaiterions y revenir à l’avenir.
Comportement dangereux des automobilistes
Le réseaux routier s’ étoffe régulièrement. Cela n’empêche pas les automobilistes d’être dangereux (bande d’arrêt d’urgence communément considérée comme une troisième voie, dépassement dangereux, vitesse excessive. C’est quelque chose que nous avions déjà vécu en Grèce. En revanche, les chiens errants, fléau d’il y a encore quelques années , ont quasiment disparu.
11. Moldavie – (Mai)
Côté passage de frontière, on a commencé à grimper d’un niveau à partir de la Moldavie. Si vous souhaitez y voyager, il faut que vous ayez l’esprit aventurier, être suffisamment prudent mais pas méfiant.
Gare à l’état des routes !
Notre GPS ne connaissait pas ce pays, nous n’avons pas de cartes et les routes étaient en très.. très mauvaises état.

A cheval entre deux cultures
La Moldavie est un pays singulier, tiraillé entre une culture pro-russe et ceux qui se considèrent comme roumains, gangrené par la corruption de sa classe politique, c’est un pays en proie à de nombreuses difficultés, mais qui ne perd pas pour autant son sens l’accueil.

Nous avons eu la chance de pouvoir passer quelques jours dans une famille moldave et de voir le meilleur du pays, côtoyer des habitants et leurs traditions.
Niveau camping-car et vie quotidienne, aussi ce fut difficile nous avions du linges depuis la Bulgarie et le camping de Veliko Tarnovo et aucun moyen de faire les services,. Heureusement pour nous nos hôtes et amis, nous ont permis de faire le plein d’eau et nous laver quelques affaires.
12. Ukraine (Mai-Juin)
Cela faisait presque six mois que nous étions partis ! Lors de ce passage en Ukraine, Les difficultés pratiques et l’état des routes nous mettaient le moral à l’épreuve. Nous ne pouvions toujours pas conter sur notre GPS, nous possédions une carte en cyrillique russe mais tout était indiqué en cyrillique… ukrainien !

Campings fermés depuis 2014
Pendant ce temps nos eaux usées étaient chargées à bloc et nous n’avions plus d’eau. C’est la première fois que nous nous sommes dit qu’on était vraiment mal barrés ! Comme l’itinéraire que nous empruntions ne nous offrait que peu d’opportunités de découvertes, nous avons choisi de mettre le cap sur Kiev, dans l’idée de régler nos soucis, purement pratiques. Encore raté ! Tous les campings avaient fermés depuis 2014 et les tristes événements qui avaient secoué notamment la place Mäidan.
La débrouille, encore et toujours !
Nous nous étions débrouillés à l’aide des jerricanes d’eau auprès d’une station service, le vidange des eaux noire dans les toilettes (vraiment pas l’idéal), et les eaux grise dans une plaque d’égout». À partir de cet instant on a pris la décisions de condamner l’accès à nos toilettes.
On bascule dans l’autre monde !
Avec le recul on se dit que cette partie du voyage était vraiment la plus difficile, mais aussi la plus palpitante. Éternelle paradoxe que celui des voyageurs. Il y a des choses qui vous étonnent, beaucoup vous émerveillent. D”autres encore vous révolte, c’est ce tourbillon de sentiments que nous ont laissés, les ex-pays du “bloc de l’Est”.
Les leçons d’un voyage hors des sentiers battus
Bien que n’ayant jamais été du genre naïfs, constater qu’il y a des endroits en Europe où il est quasi impossible d’avoir une emprise sur son destin, si ce n’est de partir loin de chez vous, cela vous travaille forcément. C’est une chose de le savoir, la constater, en parler avec des gens, est encore plus vif. Certaines personnes nous ont inspiré sans parfois même le savoir, une véritable leçon de vie.
13. Biélorussie, le pays le plus intriguant d’Europe – (Juin)
La Biélorussie est resté pour nous le pays le plus énigmatique, le plus singulier en Europe. Y voyager, avec toutes les contraintes que cela implique (obtention de Visas, enregistrement tous les 5 jours) est un véritable défis ! Après l’éclatement de l’URSS en 1991, le pays a conservé un fonctionnement très proche du système socialiste soviétique avec une économie et des services nationalisés et un régime pour le moins autoritaire.
Sécurité maximale
C’est un des pays où l’on n’a jamais une seule fois crains pour notre sécurité ou celles de nos affaires. Nous aurions pu partir nous balader en laissant Swinguy portes ouvertes, jamais nous n’aurions eu le moindre souci ! La criminalité, la délinquance sont proches de l’inexistence à travers le pays.
Bref, ça file droit : tout est assez discipliné, ce qui est assez troublant pour un voyageur “occidental”. Si tout ce système bien encadré peut susciter des appréhensions, en réalité cela ne change pas grand chose pour le voyageur. Voici même encore un pays où le voyage prend tous son sens !
14. La Russie, de Moscou à Saint- Pétersbourg (Juillet)
Profitant des accords douaniers en vigueur en 2016, nous avons traversés la frontière entre la Biélorussie et la Russie, le 1 er juillet 2016, ce qui est aujourd’hui interdit. Contrôle normal des visas suivi de l’enregistrement sur leTerritoire.
Un peu d’âme russe”
C’est fou d’ailleurs ce que la Russie exerce comme sentiment radicalement opposé : fascination chez certain, rejet chez d’autre. On pense qu’il faut laissez ses a priori de côté pour goûter à l’âme russe.
Le camping-car, un mode de déplacement encore peu développé
Sous cette apparente et froide impassibilité, se cache une manière de penser et de voir le monde à l’opposé de notre vision occidentale. Notre voyage ne fut encore pas de tout repos d’un point de vue pratique, car le camping-car n’est pas vraiment un mode de déplacement développé, mais nous gardons un excellent souvenir de ce voyage en Russie et on aimerait pousser un jour dans des endroits plus reculés !
Retour en Union européenne ! – (Août)
Nous venions de boucler un gros morceaux de notre voyage. Et nous retrouvions une dimension que nous avions oublié : l’Union Européenne. On vous cache pas, cela a provoqué une sorte de soupir de soulagement : Après presque six mois de totale débrouille on retrouvait : la facilité des échanges , l’Euro, des infrastructures adaptées aux véhicules itinérants, de quoi faire régulièrement le plein d’eau, utiliser les services de vidange très modernes et entretenus de manière irréprochable (Bienvenue dans les pays nordiques !)

L’aventure en moins ?
Bien sûr, cela rimait avec une hausse significative des prix et une part d’aventure en moins, bien que la Finlande fait pour nous partie des pays à avoir réussi à ne pas tout sacrifié sur l’hôtel du progrès ! A partir de ce moment notre voyage rimerait avec nature, grands espaces, vanlife,
15. Finlande, ce pays incroyable (Août)
La Finlande a tout d’un paradis pour les amoureux de la nature. Elles y est omniprésente, généreuse et accueillante. Aux pays des rennes, disposer de la nature est un droit fondamental. On trouve un peu partout de place pour camper, faire du feu, pêcher, cueillir des baies par millier, à condition de ne pas privatiser les lieux, les laisser propres et de renflouer la réserve de bois pour le suivant…

Direction la Laponie
Le principe semble aller de soi. Il faut dire, qu’avec un habitant par Km2, on ne se marche pas dessus ! La Finlande a été et particulièrement la Laponie, l’une des partie préférée de notre Tour d’Europe, parce que ‘elle répond au plaisir simple du nomadisme : une communion seine avec la nature. Les Vanlifers en général adorent.
16. Norvège : Au Pays des Fjords – (Septembre)
Fin août, nous sommes ressorti de l’Union européenne tout au nord de la Laponie, pour gagner la Norvège, sans passer par une frontière visible. Notre objectif, dès lors, est le cap Nord. Et nous nous nous sommes très vite rendu compte que nous avons sous-estimé les kilomètres pour parcourir cette immense territoire.

Cap Nord et Aurore boréale
Nous atteignons le Cap Nord début septembre. Commence alors une redescende, d’environ 4000 kilomètres jusque dans le sud du pays en passant par quelques îles que nous rejoindront en ferry (Senja, Vestrelaen et Lofoten). C’est sur les îles Vesteralen que nous admireront la première aurore boréale de notre vie.
Hausse considérable du niveau de vie
Dire qu’il s’agit du plus beau pays d’Europe n’est franchement pas exagéré. Mais autant vous le dire, voyager dans l’un des pays les plus riches du monde a très vite eu des conséquences sur notre vie de voyageur itinérant. Car tout est cher, très cher. Entre le coût des ferrys, des péages pour entrer dans les villes, les parkings, le litre de diesel entre de 1,30 et 1,60 €, le coût de la vie en général. Notre budget en avait pris un coût !
Direction le Royaume-Unis, en Ferry
Au terme de cette épisode nordique, nous avions imaginé prendre un ferry jusqu’au Danemark, pour traverser la mer du nord jusqu’au Royaume-Unis. Malheureusement, la liaison n’existait plus ! Nous avons donc roulé à travers le Danemark, le Nord de l’Allemagne et les Pays–Bas pour enfin trouver le moyen de gagner la Grande-Bretagne, via Amsterdam.
On roule à gauche !
Le temps de se familiariser avec la conduite à gauche prend en principe quelques heures. C’est une histoire de coordination ! Vous roulerez à gauche dans tous le Royaume uni, c’est à dire en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galle, en Irlande du Nord et … à Gibraltar !

17. Écosse, grands espaces et bonne humeur – (Octobre)
Nous avons posé le pied à Newcastle, en Angleterre mi-octobre. Le temps de découvrir la région du Northumberland au nord-est de l’Angleterre, puis de gagner. L’Ecosse c’est un tout. Nous pourrions mettre quiconque au défi de ne pas tomber sous le charme des Ecossais, si fiers de leurs traditions et de leur singularité, tout en étant on ne peut plus ouvert et accueillant envers les gens de passage. Qu’es-ce qu’on les aime ces Écossais !
Les Highlands en Camping-car
En camping-car, en van ou en fourgon, le nord des Highlands est un paradis. On évite les endroits les plus fréquentés et la chasse au camping-car, pour épouser une grande liberté. Le seul problème, c’est que l’automne étant désormais bien installé, les campings sont, à de rares exceptions près, fermés et il n’existe strictement aucun moyen de faire les services autres part.Merci à l’hospitalité des pubs !
18. Irlande du nord – (Décembre)
La suite se passe en Irlande du nord, toujours au Royaume-Unis donc, puisque cette partie de l’île est séparée du reste de l’Irlande depuis 1921. Les premiers jours en Irlande du Nord ont été d’une douceur incroyable. Nous avons eu l’impression de reculer dans les saisons. Le thermomètre descend rarement en dessous de 10 en hiver.
Paysage de cartes postales
Nous sommes rapidement tombé nez à nez avec les images de « cartes postales » irlandaises : une campagne verte, ronde, vallonnée, et jalonnée de murets de pierres et des moutons d’un côté… De hautes falaises, des côte déchirées, des baies de sable blanc …
19. Irlande : Le Nouvel an à Dublin ! (Janvier)
Nous n’avons pas sentie de grandes différences entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Le Nord reste peut être plus sauvage, mais l’hospitalité est la même. Le niveau de vie est en revanche plus élevé en République d’Irlande. Nous avons largement sillonné l’intérieur des terres, Galway, les îles d’Aran, et les célèbres Cliff of Morher.
Le problème du “Hors-Saison”
Et puis encore une fois, à cette époque inutile de chercher un camping ou de quoi faire les services, excepté dans le sud-ouest de l’Irlande (que nous n’avons que peu parcouru). Le principal soucie pour les voyageurs itinérants sont les poubelles… Il y a très peu de poubelles accessibles en Irlande, c’est terrible !
Noël dans un cottage
S’il y a bien un moment particulier lorsqu’on n’est en voyage itinérant, c’est bien le moment des fêtes. Chacun se retrouvent en famille, d’autant plus en Irlande Noël est très traditionnel. Pour rompre l’isolement, nous avions loué un cottage du côté de Kilkenny. Nous avons passé la fin d’après midi dans un pub comme c’est de coutume et fêter un morceau des fêtes avec les hôtes du cottage.
Nouvel an à Dublin
Quant à Nouvel an, nous avions trouvé de quoi stationné sur un P+R au environ de Dublin pour profiter du passage à la nouvelle année dans la capitale irlandaise.
20. Pays de Galles – Janvier
La route que nous empruntions ensuite était bien celle du retour.Nous sommes arrivés au Pays de Galles, sur la Presqu’île d’Anglesais, après une traversée en Ferry depuis Dublin. Des côtes sauvages, de coquettes cités balnéaires et des villages de caractère… Nous sommes ici au coeur de la culture galloise !




Britstop, l’équivalent de France Passion au Royaume Uni
Il est utile de préciser que grâce au réseau Britstop, partenaire du réseau France Passion, nous avons découvert, des coins sympathiques où passer la nuit et de quoi dépanner pour les services de vidange du camping car peu présent dans cette partie du pays.
21. Angleterre (janvier)
Nous étions déjà passés par l’Angleterre avant de gagner l’Écosse, dans la fantastique région du Northumberland. Nous faisions cette fois étape, dans le Witlshire, au sud, en passant par des endroits inattendus tels que la cité romaine de Bath et les sites néolithiques de Stonehenge et Avebury. On aurait voulu s’attarder dans les Cornouailles, plus à l’ouest mais il était temps de rentrer.

22. Belgique : Avant le retour à la maison – (Février 2017)
Nous avons pris le ferry pour poser le pied à Calais en février et rouler à droite après plus de trois mois à gauche ! Nous avons pris le temps de visiter le Nord de la France et de reprendre goût à la Gastronomie française, qui nous avait grandement manqué ! On s’est même payé une tranche de Belgique, histoire d’atterrir douceur (tout était bon pour retarder le retour) ! Ce passage en Wallonie , nous donnera d’ailleurs envie de revenir redécouvrir la Belgique. C’est ce que nous avons fait deux ans plus tard, lors de notre périple en Ardenne.
Et voilà comment 14 mois plus tard, nous étions de retour en France. Des souvenirs pleins la tête, et une furieuse envie de reconduire de nouveaux longs périples .
3 réponses sur “Tour d’Europe en camping-car : notre itinéraire par pays ! (35 000 km)”
Bonjour,
Votre voyage me laisse sans mot, on rêve de pouvoir partir avec notre camping car.
Une réponse qui nous permettrait de franchir le pas, combien vous a coûté votre road trip?
Merci beaucoup pour votre réponse.
Bonjour
Votre parcours nous fait rêver….
Avez vous calculé le montant de vos frais sur 14 mois?
Merci beaucoup de votre réponse ‘
Bonjour,
J’aimerais savoir combien vous a couter ce trip ?
Merci d’avance !